– À quoi tu penses ?
– Je pense au ciel.
– Pense à la terre.
– La terre est moins bonne.
– Le ciel ne vaut rien,
tu serais déçu.
Ses maux sont ceux d’en bas.
Si quelqu’un t’offensait,
Ses maux sont ceux d’en bas.
Si quelqu’un t’offensait,
fais-toi justice, enfant.
– Mais c’est défendu !
– C’est ce que tu crois.
Sois rusé, sois fort.
Si on te nuit :
punis, domine.
Les lois sont vaines.
La vertu
est étroite.
Vois plus grand.
Victoire
et gloire
sont tout.
Non ?
– Si…
– Bien.
– Mais c’est défendu !
– C’est ce que tu crois.
Sois rusé, sois fort.
Si on te nuit :
punis, domine.
Les lois sont vaines.
La vertu
est étroite.
Vois plus grand.
Victoire
et gloire
sont tout.
Non ?
– Si…
– Bien.
le ciel ne vaut rien, les maux du ciel sont ceux d'en bas, Siméon ça c'est une vraie parole. Vous avez décidément une voix qui résonne très profondément en celui qui la découvre. Vous ne faites pas qu'écrire des mots à la suite les uns des autres, vous avez une voix. Au fait c'est bien aussi, les tirets, c'est tout bête et voilà, vous ne cherchez pas à faire inutilement dans l'obscur comme d'autres le font pour jouer au plus malin, on sait qui parle à qui on est les deux pieds dans le réel d'une conversation pourtant imaginaire (je suppose). C'est un texte qui bouge, une histoire qui avance vers un dénouement.
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