Je marche à pas lents dans les bois
Parlant, d’un air que tout accuse,
Du chien noyé près d’une écluse
Et que j’ai vu. Qui vient vers moi ?
Infortuné crapaud, c’est toi ?
Vois-tu, ma parole est confuse,
Je marche à pas lents dans les bois,
Parlant d’un air que tout accuse.
Tes bonds, tes yeux sont de guingois,
Vilain crapaud. Quelle est ta ruse ?
N’attends pas de moi des excuses :
Perdu, tout seul et aux abois,
Je marche à pas lents dans les bois.
lundi 12 août 2024
Le crapaud, rondel (I, 13)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Logogriphe n°3
Sur mes six pieds je protège un magot mais la tête en moins je fais un cadeau. [Le logogriphe est un poème énigmatique dont il fau...

-
Là, dans un bosquet, Entouré d’herbe et de fleurs, Dort l’hermaphrodite.
-
– Au prochain croisement, tournez à droite. La voiture fonce tout droit. – Au rond-point, prenez la deuxième s...
-
Le projet poétique et calligraphique du Semainier , qui a vu le jour sur ce blog, vient de paraître aux éditions La plume de Léonie . ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire