Enfant, Maldoror fut bon.
C’est lors de l’adolescence
Que d’ange il devint démon,
Le mal dans sa quintessence.
Quel destin peu ordinaire !
Maldoror cacha si bien
Sa cruauté sanguinaire
Que nul n’en sut jamais rien.
À réprimer ses pulsions,
Il souffrit tant de migraines
(C’est un mal d’inhibition)
Qu’il s’abîma dans la haine.
Libéré de ce fardeau,
La bonté dont il se joue,
D’un enfant dans un landau
Il aurait tranché la joue.
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