Un bâtiment sans chair et tout d’un seul squelette
Percé de baies vitrées ou ondulé de tôles
Laideur sans gêne
Vice encerclé
Par l’autoroute
Bondée d’engins
De ville en ville
Jusqu’au bouchon
Barbelé d’offres
Graffiti de slogans lumineux
Aux néons annonçant le néant
La chasse à l’homme et l’achat forcé
Clés, portées, partitions
De musique étriquée
De prix inscrits en gris
Sur des tickets de caisse
Même odeur neutre et minérale
De propreté sale
Même
La lumière est vendeuse
L’enfer est au plafond des grands supermarchés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire