Pour Ian Curtis
Depuis toujours mon destin me désole.
Tiré au sort, je cherche une autre issue
Au gré des tours et détours. Je m'isole,
Mais la roue tourne encore à mon insu.
Lassé de sa rengaine au vieux refrain,
Face au coup fatal je veux tenir bon.
Aucun dé pipé jeté à l'instinct
Ne m'atteint. Nulle impasse. Ô d'un rebond
Toucher le fond, dévier ma trajectoire !
À moi les dieux ! À l'aide, aléatoire !
Du compte à rebours, amputez mes jours.
Dans l'avenue au cordeau plantée d'arbres,
Il faut que le sort s'efface et, de marbre,
Perde au bras de fer en gant de velours.
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