Sur tous mes pieds, je suis en fer.
La tête en moins, je suis un bulbe.
Sans la queue, un brin de lumière.
La tête en moins, je suis un bulbe.
Sans la queue, un brin de lumière.
[Le logogriphe est un poème énigmatique dont il faut trouver le mot par l'évocation de tous les autres mots que celui-ci comporte quand on lui retire une ou plusieurs lettres. Ce jeu littéraire était courant à la fin du dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième. Il est ensuite tombé en désuétude, remplacé par la charade. Le logogriphe a son vocabulaire propre : les pieds sont les lettres du mot à trouver ; la tête signifie la première lettre de ce même mot et la queue, la dernière.]
ça fait un moment que je cherche, je ne trouve pas. Au fait je suis tombée par hasard sur ce beau texte de Guillevic (toujours cette façon qu'il a de dire des choses profondes l'air de rien) qui me paraît proche de ton univers: Prenez un toit de vieilles tuiles/Un peu avant midi.//Placez tout à côté/Un tilleul déjà grand/Remué par le vent.//Mettez au-dessus d'eux/Un ciel de bleu, lavé/Par des nuages blancs.//Laissez-les faire./Regardez-les.
RépondreSupprimerà part ça mon commentaire vient d'être publié mais il n'est pas du tout 2h55, il est 11h56
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et ta citation de Guillevic, Mars.
RépondreSupprimerVoici la solution du logogriphe : Rail ("ail" pour le deuxième vers et "rai" pour le troisième.)
bon c'est un peu facile mais je fais mes premières armes en copiant sur le professeur :
RépondreSupprimerSur tous mes pieds, on se promène
la tête en moins, je suis un bulbe
sans la queue, un joli mois
Je dirais le "mail" ! (ail - mai)
RépondreSupprimeroui, le mail, ail, mai. Je trouverai mieux peut-être plus tard, c'est marrant ce jeu.
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