L’omnibus arrive enfin.
On croirait qu’il sort de terre
à le voir venir au loin.
Dans ce Paris sans lumière,
on ne reconnaît plus rien.
Les passagers aux portières
se distraient d’un œil éteint
en voyant courir derrière
l’omnibus,
à toute allure, un gamin
pauvre et couvert de poussière.
Le cocher n’est qu’un pantin
dont le fouet, toujours en l’air,
est l’un des fils. Qui le tient ?
l’omnibus.
On croirait qu’il sort de terre
à le voir venir au loin.
Dans ce Paris sans lumière,
on ne reconnaît plus rien.
Les passagers aux portières
se distraient d’un œil éteint
en voyant courir derrière
l’omnibus,
à toute allure, un gamin
pauvre et couvert de poussière.
Le cocher n’est qu’un pantin
dont le fouet, toujours en l’air,
est l’un des fils. Qui le tient ?
l’omnibus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire