Je connais le Tout-Puissant.
Sa Majesté sidérale
a conçu ce monde affreux.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît :
ma main manie, froide et ferme,
une ironie serpentine.
Je connais le Tout-Puissant,
gardien jaloux du mystère
qu’il tient secret loin des hommes.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît :
ma langue au dard de platine
et mon œil toujours ouvert.
Je connais le Tout-Puissant,
toupie qu’on tourne à coups secs
de fouet aux cordons d’acier.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît,
moi et mon stylet mignon
amateur de carotide.
Sa Majesté sidérale
a conçu ce monde affreux.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît :
ma main manie, froide et ferme,
une ironie serpentine.
Je connais le Tout-Puissant,
gardien jaloux du mystère
qu’il tient secret loin des hommes.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît :
ma langue au dard de platine
et mon œil toujours ouvert.
Je connais le Tout-Puissant,
toupie qu’on tourne à coups secs
de fouet aux cordons d’acier.
Je connais le Tout-Puissant,
le Tout-Puissant me connaît,
moi et mon stylet mignon
amateur de carotide.
Il faut lire plusieurs fois. A chaque lecture on descend une marche vers une profondeur, une lumière noire, et tout au fond, à la fin du texte, le rouge du sang. C'est ce que je vois maintenant, ce soir. La toupie qu'on tourne à coups secs je la garde pour plus tard, qu'elle accompagne le sommeil.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et ta lecture attentive de ce poème, Victoria !
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